LOUER, CE N’EST PAS PRIER.
Louer, ce n’est pas prier. Nous pourrions tourner cette
formule dans l’autre sens et affirmer que prier, ce n’est pas louer. Si je me
permets de venir à vous ce jour avec cette affirmation que certains trouveront
curieuse, c’est tout bonnement parce que j’ai pu observer à de maintes reprises
à quel point la confusion peut régner dans les réunions d’assemblées auxquelles
j’ai pu participer jusqu’à présent.
La prière est une pratique courante, même parmi les païens. Qui n’exprime pas à Dieu ou à l’une des idoles du panthéon, au Cosmos ou ailleurs, le désir qu’une solution soit apportée à un problème inextricable, qu’un dénouement heureux vienne conclure une démarche périlleuse ? Prier n’est pas juste émettre un souhait de manière diffuse, en croisant les doigts ou en touchant du bois, en allumant un cierge ou en s’adressant à un tiers, qu’il soit curé, gourou, marabout, rebouteux ou autre faiseur de miracles, pour qu’il se charge de la besogne à notre place. Prier exige qu’on s’adresse…
La prière est une pratique courante, même parmi les païens. Qui n’exprime pas à Dieu ou à l’une des idoles du panthéon, au Cosmos ou ailleurs, le désir qu’une solution soit apportée à un problème inextricable, qu’un dénouement heureux vienne conclure une démarche périlleuse ? Prier n’est pas juste émettre un souhait de manière diffuse, en croisant les doigts ou en touchant du bois, en allumant un cierge ou en s’adressant à un tiers, qu’il soit curé, gourou, marabout, rebouteux ou autre faiseur de miracles, pour qu’il se charge de la besogne à notre place. Prier exige qu’on s’adresse…